Le site des Longs Sillons
Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Ce chemin permet de circuler entre les réseaux de murs jusqu’au port d’Effondré. Accès depuis la rue de la République (D301). Parking à proximité.
Avant l’essor des fruits exotiques et le développement des transports, le fruit frais sur les tables de fête en toute saison, c’était le chasselas de Thomery !
Au cœur de la commune de Thomery, se dresse un patrimoine architectural singulier et exceptionnel : les murs à vigne. Monuments historiques aujourd'hui protégés, les premiers murs dédiés à la culture du raisin y furent construits à partir du XVIe siècle pour accueillir les pieds de chasselas dorés provenant des treilles du roi.
Ce mode de culture original — treilles adossées à des murs — permettait de produire un fruit très goûteux.
Initialement très prisé par Louis XV et sa Cour, le chasselas de Thomery s’invita tout d’abord à la table des Grands d’Europe avant de se démocratiser progressivement.
Il connaîtra un fantastique essor avec la mise au point d’une technique de conservation « à rafle verte » permettant de proposer du raisin frais en toute saison. Les sarments et les grappes étaient ainsi conservés d’octobre à mai dans de petites bouteilles en verre contenant de l’eau et un morceau de charbon, dans des chambres à raisin, à l’abri de la chaleur et de la lumière. La culture sous serres chauffées permettait de récolter les précieux grains dorés dès le mois de mai.
Ainsi, pendant près d’un siècle, le chasselas de Thomery fut le seul fruit frais disponible en hiver, un produit de luxe et d’exception. Plus de 1 000 tonnes étaient expédiées chaque année, dans toute la France et jusqu’en Russie, par voie fluviale depuis le port d’Effondré, puis dès 1849 par le train, qui acheminait la marchandise jusqu’aux Halles de Paris.
Quelques hivers rigoureux, des parasites et le mildiou ont eu raison de près de 90 % de la production à l’orée de la Première Guerre mondiale. Le développement des transports, la concurrence des raisins de Moissac et des fruits exotiques rendus populaires grâce à l’Exposition coloniale de 1930 sonnèrent le glas de cette aventure viticole. Le dernier colis de chasselas fut expédié pour Paris en 1970. Par la suite, Thomery tenta de faire fructifier ce jeune héritage en lançant, des cures uvales — cures de raisins — aux vertus détoxifiantes. L’idée était avant-gardiste ! Aujourd’hui on ne trouve plus ce raisin que chez les particuliers
Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Ce chemin permet de circuler entre les réseaux de murs jusqu’au port d’Effondré. Accès depuis la rue de la République (D301). Parking à proximité.
Construit sous Philippe Auguste pour le transport des grès de Fontainebleau, le port a été ensuite utilisé pour le transport du raisin vers Paris.
Renseignements pour les visites :
Office de Tourisme Moret Seine & Loing
Tél. : 01 60 70 41 66,
Courriel : tourisme@ccmsl.com
Cette serre est la dernière de l’ensemble que formaient les établissements de viticulture « Salomon et fils ». Ces serres étaient destinées à produire du raisin précoce et permettaient également la réalisation de sélections et d’expérimentations.
Accès par la place Greffülhe.
Des visites guidées sur les bords de Seine, du Port d’Effondré et du Jardin Salomon et du fruitier sont organisées par l’Office de tourisme MSL pour les individuels comme pour les groupes.
Renseignements pour les visites :
Office de Tourisme
Moret Seine & Loing
Tél. : 01 60 70 41 66,
Courriel : tourisme@ccmsl.com
Le Musée Rosa Bonheur
et
Alfred Sisley,
peintre impressionniste qui a représenté Thomery et ses paysages
S’il est fort peu probable comme le raconte la légende que cette maison ait servi de « planque » à la bande à Bonnot, il est certain que ce « chalet » était à l’origine un pavillon de l’Exposition universelle de 1889 à Paris remonté ici, sur une étroite terrasse en bord de fleuve. Il fut la propriété d’une grande cantatrice, Lucienne Bréval.
Toute l'équipe de l'Office de Tourisme Moret Seine & Loing est à votre écoute.